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Rapport de l’ONDES : Genre et orientation, de l’université à l’emploi

Ce lundi 10 juillet, l’Observatoire National des Discriminations et de l’Égalité dans le Supérieur a présenté les résultats de son dernier rapport d’études portant sur l’orientation universitaire et les inégalités de genre sur le marché du travail. À cette occasion, la parole a été donné à plusieurs intervenants afin d’approfondir les discussions autour des résultats présentés par Louis Erb à l’Université Gustave Eiffel.

Synthèse du rapport

 

Pendant leur parcours scolaire et universitaire, femmes et hommes ne s’orientent pas de la même façon. Les étudiant·es se répartissent différemment au sein d’une organisation tubulaire composée de diplômes, de disciplines et de spécialités de formation.

Au niveau master, cette ségrégation a des conséquences significatives sur l’insertion professionnelle des femmes et leurs conditions d’emploi, donnant à l’orientation universitaire un poids déterminant dans la production des inégalités de genre. En moyenne les femmes, pourtant plus nombreuses à être diplômées, s’insèrent plus difficilement que les hommes sur le marché du travail.

 

À partir de données administratives et d’une enquête nationale exhaustive, il est possible de mener une analyse au niveau de la spécialité de master.

Les étudiantes apparaissent majoritaires parmi les spécialités donnant accès à des métiers du secteur public, associatif et social où les conditions d’emploi sont plus dégradées que dans les autres secteurs.

Les différences de composition genrée en master entre ingénierie et mathématiques et Sciences sociales n’expliquent qu’une faible part des écarts sur le marché du travail. En revanche, les différences de spécialités expliquent alors plus de 70% des écarts d’accès aux emplois stables et plus de la moitié de l’écart de revenu.

 

Lire le rapport d'étude complet